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Glossaire du Jazz, du blues au bop

ALL STAR : Ces orchestres de jazz étaient constitués exclusivement de solistes en renom. Ainsi, Coleman Hawkins a joué dans le All Star du critique Leonard Feather, qui comprenait Cootie Williams (tp), Edmond Hall (cl), Art Tatum (p), Oscar Pettiford (b) et Big Sid Catlett (d).

APPOGGIATURE : Ayant pour origine le verbe italien "Appoggiare", qui signifie "appuyer", le terme désigne une note jouée en même temps qu'un accord , mais qui n'appartient pas à l'harmonie de cet accord, provoquant ainsi une dissonance, une tension. La grande innovation de Lester Young a été de créer une nouvelle pulsion rythmique à partir d'appoggiatures et d'enjambements des barres de mesures. Cette originalité se retrouve par exemple dans le morceau Shoe Shine Boy joué en 1936 avec Count Basie.

BEAT : Litt. battement. Le sens original de ce terme signifie le temps fort de la mesure mais, pour les jazzmen il est devenu un autre mot pour désigner le swing.

BIG BAND : Formation orchestrale (comprenant plus ou moins 15 musiciens) le plus souvent constituée de trois sections : la section des cuivres (trompettes, trombones), la section des anches (saxophones, clarinettes) et la section rythmique (piano, contrebasse, parfois guitare, et batterie). Les big bands connurent leur apogée avec le style swing, dans les années 30.

BIGUINE : Originaire des Antilles, cette danse à deux temps a été très à la mode entre 1930 et 1950, en France mais aussi aux Etats-Unis où sa ressemblance avec le jazz l'a rendue populaire. Cole Porter l'a immortalisée en 1935 avec son célèbre Begin The Beguine repris par Artie Shaw et Frank Sinatra.

BLOCK CHORDS : Litt. "bloc d'accords", jouer en block chords consiste pour le pianiste à plaquer simultanément des accords des deux mains. Il s'agit d'une transposition au piano de ce qui pourrait être écrit pour une section de cuivres ou d'anches. Outre Earl Hines et Milt Buckner (qui dit-on, en est l'inventeur), Nat King Cole, Erroll Garner, Lennie Tristano et Oscar Peterson ont recouru au jeu puissamment rythmique des block chords.

BLUE NOTE : Litt. note bleue. L'abaissement d'un demi-ton approximatif de la tierce, de la quinte (introduit par les boppers) et de la septième dans une gamme tonale majeure forme les trois blue notes caractéristiques du blues et des autres musiques d'origine noire américaine : gospel, rhythm and blues, bop, etc. Les boppers, et tout particulièrement Dizzy Gillespie, ont beaucoup composé autour de la quinte diminuée (ou quinte bémol).

BLUES : A l'origine, c'est un chant populaire interprété par des baladins noirs. Né dans le delta du Mississippi, dans les années 1890, le blues rural est une musique collective du peuple afro-américain. Il a ensuite rapidement investi les villes situées en amont sur le cours du fleuve. Techniquement, c'est une séquence musicale de douze mesures, composée de trois phases selon le schéma AAB, organisée autour de trois accords, l'accord à la tonique, à la dominante et à la sous-dominante. Le blues est devenu une forme fondamentale du langage jazziste.

BLUES SHOUTER : Litt. crieur de blues ; le blues shouting était une manière puissante et virile de chanter le blues dans les années 1930-40. Ce style typiquement masculin, né à Kansas City, a été pratiqué par Jimmy Rushing, Big Joe Turner, Eddie Vinson.

BONES : Ce nom, sans rapport avec les os (bones en anglais), est l'abréviation de trombone. Lester Young avait pris l'habitude d'appeler Bennie Morton "Mister Bones".

BOOGIE-WOOGIE : Ce terme, probablement dérivé d'une onomatopée ferroviaire, désigne un style pianistique rythmique et obsessionnel. Il est fondé sur la trame harmonique du blues et caractérisé par des walking basses jouées de la main gauche (eight to the bar: huit basses par mesure), tandis que la main droite improvise. Il s'agit donc d'une musique très rythmée. Les précurseurs : Jimmy Blythe : Messin' Around, 1926. Meade Lux Levis : Honky Tonk Train Blues, 1927. Pinetop Smith : Pine Top's Boogie-Woogie, 1928...

BOP : Jazz moderne post middle-jazz, dont les fondateurs sont Dizzy Gillespie, Bud Powell et Kenny Clarke. Dizzy Gillespie s'est imposé comme le premier trompettiste du jazz moderne en enrichissant considérablement le langage harmonique du jazz. Il utilisa des accords avec un plus grand nombre de notes et la quinte diminuée en tant que diminution harmonique. Grâce à Kenny Clarke et à Thelonious Monk, la petite salle du Minton's Playhouse au coeur de Harlem devint au début des années 40 l'un des bastions du jazz moderne avec la venue de Dizzy Gillespie, Charlie Parker ou Bud Powell.

BOUNCE : indique un tempo moyennement rapide et rebondissant. Premier enregistrement de Bouncing Around en 1923. Jimmie Lunceford avec son trompettiste et arrangeur Sy Oliver proclamaient la suprématie du "bounce" (rebond), tempo médium propice à la danse, avec des musiques comme Rhythm Is Our Business (1934), For Dancers Only (1937).

BRASS BAND : Litt. orchestre de cuivres complété par des instruments de percussion (caisse claire, grosse caisse, cymbales). Ces fanfares qui défilèrent dans les rues de La Nouvelle-Orléans à toutes sortes d’occasions sont à l’origine du jazz instrumental.

BREAK : Le break, littéralement "cassure", est une phrase mélodique ou très rythmée exécutée sans accompagnement de la section rythmique, en général après l'exposé du thème, avant le début d'un solo. Un break s'étend le plus souvent sur deux mesures. Louis Armstrong a eu souvent recours à ce procédé stylistique, qui prenait valeur de chorus.

CALYPSO : Ce style originaire des Caraïbes s'est développé dans l'île de la Trinité avant de s'implanter aux Bahamas et à la Jamaïque. Danse à deux temps, sensuelle et chaloupée, le calypso a été popularisé par Louis Jordan puis, au milieu des années 50, par Harry Belafonte.

CANARI : Au début des années 30, les managers et les chefs d'orchestre engagent dans leurs big bands une chanteuse, pour accroître l'intérêt du public jazz. Cette chanteuse, on l'appellera "the canari" ; ainsi Ella Fitzgerald débuta comme canari dans la formation de Chick Webb.

CHORUS : Ce mot anglais signifie à la fois "choeur" et "refrain". Le musicien qui prend un chorus improvise sur les mesures formant le refrain du thème. Il peut y avoir plusieurs chorus, joués par un ou plusieurs instrumentistes, au cours d'un même morceau.

CODA : Section terminale d'un morceau, indépendant des chorus, et ultime partie d'une exécution.

COMBO : Ce terme, dérivé de l'anglais "combination", désigne les petites formations de jazz, ne dépassant pas huit ou neuf musiciens, par opposition au Big Band ou grand orchestre.

CONCERTO : C'est une pièce musicale qui fait dialoguer un ou plusieurs instruments avec l'orchestre afin de mettre en valeur la virtuosité du soliste. Le Concerto For Clarinet d'Artie Shaw ou le Concerto De Aranjuez réinterprété par Miles Davis sont deux exemples de transposition dans le jazz.

FEELING : Le mot anglais signifie sentiment, mais dans le contexte jazziste son sens est plus proche de "sensibilité artistique". La plupart des jazzmen disent : "L'important c'est d'avoir le feeling", c'est-à-dire la sensibilité et même l'inspiration (Blues With A Feeling).

GIG : Très probablement hérité du mot français "gigue", le gig désigne tous les engagements professionnels que peuvent trouver les musiciens, qu'il s'agisse de concerts officiels dans les grandes salles de spectacles ou de prestations moins formelles dans les juke joints.

GOSPEL : Chant religieux afroaméricain. Comme terme générique, « gospel » a supplanté « negro spirituals » issus de traditions qui se sont formées pendant l’esclavage. Le gospel reste vivant et évolue, il a influencé la Soul Music apparue dans les années 60.

GRILLE : Représentation graphique de la sructure harmonique : les accords chiffrés sont reportés dans des cases récapitulant le nombre de mesures d'un thème. Ex: la structure Swing régulière AABA est formée de 4 parties de 8 mesures. C'est cette structure complète de 32 mesures que l'on appelle grille. La 3e partie B désignée bridge, permet de changer le climat du morceau.

GROOVE : Litt. fente, sillon de disque ; nom et verbe proches de la signification du mot swing. Les jazzmen se sentent "in the groove" quand la pulsation, le swing sont au rendez-vous et que chacun est parfaitement en phase avec les autres, musicalement et émotionnellement.

GROWL : Litt. "grognement". Traitement sonore expressionniste superposant à la note chantée ou jouée un effet de son guttural reproduisant des sonorités évoquant des grondements d'animaux. Cet effet "dirty" fut effectué aussi à la trompette ou au trombone, le plus souvent avec une sourdine. Il était caractéristique du style jungle cher à Duke Ellington et à ses musiciens, comme les trompettistes Bubber Miley et Cootie Williams ou le tromboniste Tricky Sam Nanton.

HONK : Son brutalement émis dans le registre grave d'un saxophone. Honher : saxophoniste ténor grand utilisateur du honk.

HONKY TONK : On donnait ce nom au début des années 1900 aux petits dancings de campagne et aux bistrots de quartier où l'on venait boire, jouer aux cartes et danser au son d'un piano. Par la suite, ce terme a désigné le style de musique qui se pratiquait dans ces lieux. À La Nouvelle-Orléans, le mot Barrelhouse était utilisé pour désigner ce genre de taverne.

HOT : Terme apparu dans les années 20 et qui, par opposition à straight ou sweet, désigne un phrasé libre, inspiré, expressif. Jelly Roll Morton baptisa son orchestre les Red Hot Peppers, Louis Armstrong ses premiers combos Hot Five puis Hot Seven.

INDICATIF : C'est le thème que les orchestres de jazz jouent au début ou à la fin d'un concert. Après East St. Louis Toodle-Oo, Duke Ellington et son orchestre prirent Take The A Train comme indicatif.

JAM-SESSION : Réunion de jazzmen qui se rencontrent pour le plaisir et qui improvisent librement (en français « boeuf »). C'est souvent au cours de jam-sessions que les musiciens donnent le meilleur d'eux-mêmes. Ces séances « after hours » apparurent dans les années 30 dans les boîtes de Chicago et de Kansas City.

JAZZ : Plusieurs origines du mot jazz ont été avancées. L’étymologie la plus sérieuse se réfère à un verbe argotique noir, en usage à La Nouvelle-Orléans vers 1870-1880, qui signifierait « exciter » avec une connotation rythmique et érotique.

JIVE : Ce mot, hérité d'un terme africain, désigne l'argot des Noirs américains. Le jive est un langage très imagé, fonctionnant beaucoup par allitérations, qui a inspiré de nombreux chanteurs, parmi lesquels Louis Armstrong et Louis Jordan.

JUKE JOINTS : C'est ainsi qu'on appelait les tavernes disséminées le long des routes ou dans les petites villes du Sud des Etats-Unis. Les bluesmen se produisaient volontiers pour un public d'ouvriers agricoles dans les juke joints du Mississippi.

JUMP : Dans le jargon musical de la période Swing, ce terme (litt. saut) désignait tout morceau joué sur un tempo rapide et au rythme duquel le public était invité à danser. Avec des titres comme One O'Clock Jump ou Jumpin' At The Woodside, Count Basie était un spécialiste du genre.

JUNGLE : Type de jazz expressionniste, rendu célèbre par Duke Ellington à partir de 1926, et qui utilisait tous les effets de traitement de son typiquement noirs américains tels que le growl, le vibrato appuyé et l'usage des sourdines wawa pour les cuivres. Ex: interprétation des morceaux Black & Tan Fantasy, The Mooche.

KAZOO : Instrument de fortune composé d'une sorte de gros cigare métallique creux et d'une membrane qui fait office de résonateur : en fredonnant dans le tube, on imite vaguement la trompette. Ce mot est cité dans la composition When Erastus Plays His Old Kazoo de 1927.

LEGATO : Un musicien joue legato (lié en italien) lorsqu'il lie les notes les unes aux autres. Dans le jeu staccato, au contraire, les notes sont nettement détachées ou même piquées.

MAINSTREAM : Litt. courant principal ; type de musique qui préserve et prolonge l'esprit du jazz de la période swing après 1945.

MIDDLE JAZZ : Ce terme que l'on traduit par "jazz du milieu", s'applique au courant musical swing qui a connu son âge d'or après le style Nouvelle-Orléans et avant l'émergence du bop, c'est-à-dire du début des années 30 à celui des années 40 (the swing era).

MINSTRELS : Litt. ménestrel. Entre 1830 et 1910, des troupes itinérantes de comédiens blancs grimés en Noirs ("blackface") parodiaient la vie des Noirs des plantations du Sud, dans des spectacles de vaudeville. Des troupes de minstrels composées de Noirs apparurent à la fin de l'esclavage. Certaines interprètes de blues, telles Ma Rainey et Bessie Smith, ont débuté dans les minstrels shows.

RAGTIME : Litt. temps déchiré, le terme ragtime est le plus souvent le nom générique du style, alors que le mot rag désigne plutôt un morceau de ragtime. Originaire de St. Louis, dans les années 1890, le ragtime, qui est essentiellement pianistique, devient à la mode dans les années 1900-10 grâce aux rouleaux de piano.

REVIVAL : Litt. renouveau, renaissance, réapparition. Mouvement né à la fin des années 30 en faveur du jazz Nouvelle-Orléans qui avait été mis à mal durant l'ère swing. Au-delà d'un simple retour aux sources, les milieux progressistes américains avaient pour ambition de montrer que le jazz, créé par des Noirs, était d'abord la musique des opprimés.

RHYTHM AND BLUES : R & B : désignait les musiques expressionnistes fortement rythmées et imprégnées du blues, classées dans la catégorie "Race Records" (disques destinés à la clientèle Noire). Premiers interprètes de R & B : Louis Jordan (Caldonia 1945, Choo Choo Ch'Boogie 1946), Joe Liggins (The Honeydripper 1945), Charles Brown (Driftin' Blues 1945), Johnny Otis (Harlem Nocturne 1945).

RIFF : Ce terme, inventé par les musiciens de jazz et hérité du mot "refrain", désigne un motif de deux ou quatre mesures fortement rythmé qui, le plus souvent, sert de contrepoint au solo d'un musicien. Répétée de manière lancinante par un musicien ou un groupe d'instruments, il incite les solistes à se déchaîner. L'orchestre de Count Basie a fait une utilisation quasi géniale du riff.

SCAT SINGING : Il s'agit d'une façon de chanter le jazz en remplaçant les paroles par des onomatopées ou de simples syllabes. Louis Armstrong passe pour en avoir été l'inventeur lors de l'enregistrement de Heebies Jeebies en 1926

SHUFFLE : Ce terme, que l'on traduit par "mouvement traînant des pieds" provient des pas des esclaves à qui l'on avait interdit de danser. Il a ensuite désigné une danse puis un rythme de batterie estompé, alors que le jump était accentué. Le rythme du shuffle consiste à jouer huit croches inégales par mesure (eight-to-the-bar). Ce mot "shuffle" revient dans de nombreux morceaux de jazz et de blues au tempo rapide.

STOMP : Ce mot désigne à la fois une musique et une danse. Musicalement et particulièrement dans le jazz originel, c'est une composition marquée par un rythme de conduite et un tempo rapides. C'est aussi une danse pratiquée sur cette musique, impliquant un pas cadencé et lourd avec des frappes de pied sur le sol. Jelly Roll Morton, qui revendiquait être le créateur du stomp et du swing, écrit en 1905 une composition intitulée King Porter Stomp. Le mot stomp apparaît ensuite dans le titre de très nombreuses compositions de jazz, ex: Stompin' At The Savoy.

STRIDE : Litt. marche à grandes enjambées. Evolution du style pianistique ragtime vers une forme plus swing. Ce style a été développé par des pianistes New-Yorkais d'Harlem à partir des années 1920, et était appelé à l'époque "shout piano" ; ex : Carolina Shout de James P. Johnson, repris par Thomas Fats Waller.

SWEET : Ce mot, qui signifie "doux" en anglais, est employé à partir des années 20 pour désigner une musique dansante jouée dans le respect de la partition. Sweet s'oppose au jazz hot, qui est fondé sur l'improvisation.

SWING : Litt. « balancement » le swing est une qualité propre au jazz. Cependant il n’y a pas de définition musicologique du swing. Il apparaît comme un phénomène rythmique, le rythme étant un certain art de l’accentuation. Les orchestres de Count Basie et de Jimmie Lunceford illustrent dans les années 1934-1940, deux manières différentes d’accentuer le tempo et donc de produire le couple tension-détente favorable au swing. On parle de « période swing », en anglais de « swing era », pour les années qui vont des enregistrements du Hot Seven de Louis Armstrong (1927) à celles qui voient l’avènement du bop (1945). Cet Âge d’or du swing est aussi celui des grands orchestres dont la vocation était de jouer pour les danseurs.

SWING STREET : Durant la prohibition, beaucoup de caves de Manhattan se transformèrent en bars clandestins. L'Onyx, fondé en 1927, fut le premier club de la 52e rue, où l'on pouvait écouter de la très bonne musique de jazz. C'est là que jouèrent Willie The Lion Smith et Art Tatum. Après la prohibition, la 52ème rue à New York fut surnommée "Swing Street", en raison des nombreux clubs, dont le fameux Three Deuces, qui avaient ouvert leurs portes aux musiciens de jazz.

SYNCOPE : Dans le solfège rythmique, on appelle syncope une note attaquée sur un temps faible et prolongée sur le temps suivant. Cette accentuation des temps faibles de la mesure provoque un effet de surprise et peut être considérée comme un élément rythmique en conflit avec la mesure. Le ragtime, ancêtre du jazz, est l’art de la syncope.

TALK : provient du verbe "to talk", parler. Dans le vocabulaire des musiciens de jazz, il désigne le fait de jouer en exprimant ses sentiments avec authenticité et de se rapprocher le plus possible de la voix humaine.

TWO-BEAT : Il s'agit d'un rythme à quatre temps où le tuba ou la contrebasse accentue les temps forts, c'est-à-dire les premier et troisième temps. Le two-beat est l'une des caractéristiques du jazz Nouvelle-Orléans, mais certaines des premières formations louisianaises recoururent également au four-beat, dans lequel tous les temps sont marqués.

VIBRATO : Technique consistant à donner des ondulations plus ou moins rapides, légèrement au-dessus ou au-dessous de la note. Contrairement aux jazzmen de la Nouvelle-Orléans, le pianiste et cornettiste Bix Beiderbecke ne recourait pas au vibrato, à l'instar des musiciens de tradition européenne. Il sera imité par les créateurs du cool jazz.

WASHBOARD : Cet instrument consistait en une planche à laver (washboard en anglais) pourvue d'une tôle ondulée que l'on frappait à l'aide de dés à coudre. Exclusivement rythmique, il se substituait à la batterie. Le washboard a été employé dans le blues et dans le jazz Nouvelle-Orléans, notamment par Baby Dodds et Jimmy Bertrand.

WA WA : Effet de traitement de son produit par les cuivres munis de sourdines comme la "plunger" (ventouse) ou la sourdine wa wa en caoutchouc. Très employé dans le style jungle de Duke Ellington par des musiciens comme Bubber Miley et Tricky Sam Nanton.


Références bibliographiques :

JAZZ & BLUES COLLECTION - Éditions ATLAS

UNE CHRONOLOGIE DU JAZZ - Philippe Baudoin - Éditions OUTRE MESURE

Guide du JAZZ - Jean Wagner - 5e édition SYROS

LE JAZZ - André Clergeat et Jacques Aboucaya - Éditions Fuzeau classique



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1ère mise en ligne : 6 juillet 2008
dernière mise à jour : 7 février 2010
Daniel Louis